Plus personne ne comprend le sens de ce qui nous est demandé !

Le bateau coule !

Les plans et actions à réaliser se succèdent à une vitesse infernale et leur durée n’ayant d’égale que la violence des injonctions pour les mettre en œuvre, les personnels, quels qu’ils soient font face dans le meilleur des cas à une totale démotivation et dans le pire à une vraie souffrance au travail

Nos missions de service public sont fondamentales et restent un des principaux moteurs pour les agents de Pôle emploi.

La situation actuelle ne peut plus durer. A qui la faute ?

Le gouvernement en premier lieu, qui avec des injonctions sans réflexion d’ensemble et sans cohérence (le PEC, PIC, un jeune une solution, plan DELD, …) méprise nos missions et nos usagers. La baisse du chômage est un enjeu de campagne présidentielle et cela doit se faire quoi qu’il en coûte. Jamais notre institution n’aura autant été instrumentalisée.

Pôle emploi et sa stratégie de pilotage par les résultats qui nous conduit à la catastrophe. Plus rien n’a d’intérêt si ce n’est l’atteinte d’objectifs chiffrés, à court terme. La politique de formation qui obéît à la théorie fumeuse des offres non pourvues et des métiers en tension, celle-ci orchestrée par le patronat et le gouvernement, ne présente aucun intérêt pour les usagers.

Pôle emploi est aussi responsable de ne jamais dire NON !

Avec certains dispositifs financés par le FSE comme Equipe Emploi, l’expérimentation dans les lycées, la Direction de Pôle emploi aurait dû dire non ! Un financement de postes ne justifie pas tout, surtout quand cela continue de faire augmenter le nombre de recrutement en CDD.

Pour finir des projets qui ne dépendent que de notre institution comme le CRI ou cette merveille de Weplan par exemple, auraient pu être repoussés, voire abandonnés.

Les personnels de Pôle emploi quel que soit leur niveau hiérarchique sont au bout du rouleau et beaucoup ne croient plus en ce qu’ils font, ce qu’on leur demande, ce qu’on leur dit et qui quelquefois confine à l’absurde.

Agents, managers, nous ne sortirons de cette impasse que si collectivement nous décidons de réagir !

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