Macron nous a amené au bord du gouffre. Le RN peut nous pousser dedans
Ne nous y trompons pas les gouvernements en place depuis 2017 sont les principaux responsables du raz de marée de l’extrême droite que nous avons connu le 9 juin. De même, la division des forces progressistes a pu faire oublier qu’une autre voie est possible.
L’avalanche de mesures antisociales a fait monter une colère légitime dans la population :
- Reforme des retraites,
- Trois réformes de l’assurance chômage,
- Suppression de ISF,
- Baisse des cotisations sociales,
- Aucune mesure sérieuse contre l’augmentation du prix des carburants et de l’énergie,
- Baisse de l’impôt sur les entreprises,
Emparons nous de cette période pour obtenir satisfaction pour nos revendications, basées sur la justice sociale, le partage des richesses et qui répondent à l’intérêt général.
Le chef de l’Etat et le gouvernement qui crient aujourd’hui à la démocratie en danger, sont ceux qui ont utilisé le 49.3 à 23 reprises. Ce sont ceux aussi, qui ont manœuvré pour museler les débats démocratiques et qui ont refusé de mettre au vote des propositions de loi pour annuler la réforme des retraites.
Ce sont encore eux qui ont mis en œuvre la répression inédite envers le mouvement des gilets jaunes et eux encore qui ont méprisé les travailleurs avec des petites phrases assassines sur « ceux qui ne sont rien » ou le fait de « traverser la rue pour trouver un emploi ».
A trop jouer avec le feu le gouvernement s’est brûlé les doigts.
En réalité, si les capitalistes et les gouvernements néo libéraux doivent sortir un tel arsenal législatif si répressif, si anti démocratique et si antisocial, c’est qu’ils sont aux abois.
Le RN n’est pas la solution !
Ce parti par ses multiples votes à l’assemblée nationale ou à l’union européenne a démontré qu’il n’était pas l’ami des travailleurs :
- Refus du rétablissement de l’ISF,
- Rejet d’une augmentation générale des salaires,
- Contre l’augmentation du smic à 1500€,
- Contre la revalorisation des salaires des personnels
solgnants, - Contre un salaire minimum européen,
- Contre les abus des multinationales,
- Pour la suppression des cotisations sociales jusqu’à 3 fois le SMIC, autrement dit suppression de la sécurité sociale et de l’assurance chômage.
Refusons de choisir entre la peste et le choléra!
Votons en masse et faisons front populaire