La Direction Générale porte l’entière responsabilité de l’échec des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2022. En limitant à 1% sa proposition de hausse des salaires pour les agents de droit privé et en n’octroyant aucune évolution des traitements des agents de droit public – alors que d’après l’INSEE les prix à la consommation ont augmenté de +3,6% sur les 12 derniers mois – cet accord était inacceptable !
A la CGT Pôle Emploi, ce sont plus de 90% de nos syndiqués qui se sont exprimés contre la signature.
La Direction Générale a refusé d’entendre le personnel et a limité la négociation aux seuls salaires.
Le report au 30 juin 2022 de la campagne EPA et la détente du calendrier CRI pour le palier 3 au 31 décembre 2022 ne répondent en rien à nos revendications. Quant aux 554 CDD dit « supplémentaires », c’est une supercherie quand le plafond d’emploi autorisé pour Pôle emploi en 2022 ne sera pas augmenté, autrement dit ces collègues en CDD de 18 mois vont remplacer des collègues aujourd’hui en CDD ou pire en CDI !
Pour la CGT Pôle emploi, la plateforme revendicative de notre journée de grève du 1er février est toujours d’actualité :
- Pour une augmentation générale des salaires et des traitements,
- Pour le respect de nos missions, de nos qualifications, de nos emplois,
- Pour l’amélioration de nos conditions de travail,
- Pour des effectifs en CDI.
La CGT Pôle emploi regrette que l’intersyndicale nationale de Pôle emploi n’ait à ce jour pas réussi à s’entendre pour envisager une nouvelle date d’action et de mobilisation du personnel de Pôle emploi.
La prochaine journée interprofessionnelle de mobilisation du 17 mars, journée unitaire de grève aux côtés de l’ensemble des salariés du privé et agents de la Fonction Publique est essentielle pour faire entendre nos revendications