Après les 297 suppressions de postes à Pôle emploi en 2018, la suppression des contrats aidés et leurs substitutions par des services civiques, le gouvernement poursuit sa logique de réduction budgétaire au détriment du service public de l’emploi en 2019.
Loi de finance 2019 : nouvelles suppressions de 800 Equivalents temps plein dans notre établissement. C’est près de 1300 postes qui vont disparaitre !
Mais le pire est à venir :
- alors que le chômage ne baisse pas,
- alors que nos portefeuilles explosent, que la charge indemnisation ne baisse pas, que le nombre de recrutements à traiter est en hausse,…
- alors que La loi confie de nouvelles missions à Pôle emploi (Indemnisation des Démissionnaires et Indépendants, mis en en place du Plan Investissement Compétence, renforcement du contrôle de la recherche, le plan pauvreté,…)
l’Etat réduit drastiquement le budget du ministère du travail de 3 milliards d’euros en 2019 et exige parallèlement 3.5 milliards d’économies dans le cadre de la renégociation du Régime d’Assurance Chômage.
C’est pour les demandeurs d’emploi moins de droits et moins d’appui dans leurs démarches et pour les deux principaux financeurs de Pôle emploi, une véritable asphyxie.
Nos craintes ne sont pas démenties après la publication du Projet de Loi de Finance 2019.
« les transformations lancées par le Gouvernement avaient conduit à réduire les effectifs de l’État et de ses opérateurs de 1 600 en 2018. La poursuite et l’amplification des transformations dans le
cadre du PLF pour 2019 conduisent à accélérer cet effort crédibilisant ainsi l’objectif présidentiel de 50 000 suppressions d’emplois en 2022. » extrait : exposé des motifs PLF 2019 Assemblée Nationale
Nous devons nous mobiliser avant qu’il ne soit trop tard.
Vous trouverez ci-joint le 2ème tract intersyndical national.
tous en grève le mardi 20 novembre !