baisse de 4 milliards d’euros du budget du Ministère du Travail dont dépend Pôle emploi,
réduction du budget de l’UNEDIC suite à l’annonce de la suppression des cotisations sociales salariales d’assurance chômage transférées vers la CSG,
baisse de 50 millions de la dotation de l’État à Pôle emploi :l’avenir même de Pôle emploi comme opérateur public de l’État est menacé !
Dès cette année, les emplois supprimés – 297 Équivalents Temps Plein Travaillés et 1380 Contrats aidés (qui exerçaient des activités d’agents titulaires) – impactent fortement le réseau des agences de proximité, accroissent la dégradation continue de nos conditions de travail, réduisent nos missions au service des besoins des usagers. Le « recrutement » de 3200 collègues en Service Civique, travailleurs précaires sans contrat de travail et non salariés de Pôle emploi, ne sauraient palier des emplois de titulaires qualifiés.
Le transfert de 800 conseillers supplémentaires de l’accompagnement vers les missions de contrôle des chômeurs (déjà en discussion au Comité Central d’Établissement) – associé à la mise en œuvre d’une Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences qui a réduit considérablement notre mission d’indemnisation (40% des conseillers en charge d’une mission d’indemnisation ont dû cesser cette activité) témoignent d’unevolonté gouvernementale de démanteler Pôle emploi vers plus de privatisation ou de régionalisation et notamment nos missions auprès des usagers : conseil et accompagnement des travailleurs privés d’emploi et des entreprises.
appellent tous les agents de Pôle emploi à la grève le 22 mai pour s’opposer aux suppressions de postes en cours et à venir,
réaffirmer le bien fondé de nos missions publiques au service des usagers,
obtenir l’arrêt de la sous-traitance, exiger la revalorisation de nos salaires et traitements.
pour l’avenir de Pôle emploi, de nos missions et de nos métiers !
Lieux et heures des manifestations :